Nike se rachète une conduite
Suite aux terribles accusations des organisations altermondialistes à l’encontre de Nike, elle se voit obliger de réagir.
Cependant, ce scandale, qui dénonce l’emploi d’enfant et de femmes travaillant dans des conditions insalubres, à peine payées, pour les sous-traitants dans les usines d’Asie du sud-est ne semble pas inquiéter Nike qui met plus d’un an à avoir une réaction.
Ainsi, les dirigeants de l’entreprise attendront de voir une réelle répercussion sur les ventes avant de se décider à mettre en place une charte à l’attention de ses fournisseurs.
Ce code de conduite, qui existait en réalité depuis 1992 est durci après la baisse des bénéfices. Nike accompagne ce texte d’auditions sur les salariés des usines par une entreprise privée (PriceWaterhouseCoopers) et de transparence par la publication des coordonnées des usines sur son site Internet.
Toutes ces décisions ne sont pas tout à fait respectées mais elles constituent une avancée non-négligeable surtout pour l’image de marque de Nike.
Depuis le scandale de 1997, Nike s’implique aussi beaucoup dans de grands projets charitables comme la défense d’enfants maltraités, la lutte contre le racisme, …
Ainsi, on peut désormais trouver les coordonnées du site de « Ninemillion », une organisation fondée par Nike défendant les droits des enfants réfugiés.
Dernièrement, Nike a également participé à la campagne de sensibilisation contre le racisme « Stand up-Speak up ».
Nike s’est aussi impliqué dans les problèmes écologiques est a d’ailleurs reçu une distinction pour la baisse de diffusion de gaz à effet de serre dans ses usines.
« Notre participation au Programme Climate Savers nous a permis de prendre très tôt en main une problématique qui engendre d’énormes conséquences pour le monde des affaires et la société, » a déclaré Sarah Severn, Directrice de la Corporate Responsibility Horizons chez Nike.
Le mot d’ordre chez Nike semble donc être de devenir irréprochable mais cela ne fera jamais oublier qu’il est à l’origine des délocalisations facteurs d’exploitations des populations en difficultés.